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Prélèvement
international de matière première
Sable N°
/ 0690
collecté sur 7000
Localisation
du prélèvement : Latitude : 45° 28' 52.58" N / Longitude :
5° 28' 51.04" E
Sable de rivière collecté par Louis Fournier
►
www.virieu.fr, dans le
ruisseau de Vaugelas, à
►
Virieu-sur-Bourbre, village situé entre Lyon et Grenoble
dans la vallée de
►
la Bourbre située entre le Massif Central
à l'Ouest, le Jura méridional et les Préalpes du Nord à
l'Est, vallée creusé il y a quelques millions d'années par
l'érosion des langues glacières qui recouvraient alors la
province du
►
Dauphiné,
►
Isère, France, Europe de l’Ouest, pour le projet «Le
Solitaire... des marées».
AU FIL DE
L'EAU,
AU FIL DES
ANS...
Le bourg
du "vieux Virieu", entouré primitivement par des remparts,
s'est développé sur le flanc d'un coteau au pied du château.
Il se déplaça dans la vallée pour venir au fil des ans
atteindre les berges de la rivière la Bourbre. Ce faisant,
les maisons furent construites à la sortie de la gorge du
ruisseau de Vaugelas. Celui-ci prend naissance à une
altitude de 570 mètres, sur le plateau du hameau de " Layat"
dominant le village et descend rapidement dans cette gorge
très resserrée et boisée, en s'adjoignant sur sa gauche le
ruisseau du "May" provenant du coteau adossé au château, et
séparé du cours du "Vaugelas" par un surprenant éperon en
tuf appelé par les anciens la "Roche du Crau". Le ruisseau
de Vaugelas est dit de régime torrentiel. Dès sa sortie de
la gorge, il traverse le village, pour se déverser dans la
Bourbre à une altitude de 390 mètres. Pendant les périodes
d'orages et de grandes pluies, ce torrent charrie des
quantités considérables de sable, terre, gravier et de
pierres d'origine morainique. La nécessité de se protéger
contre le torrent a été ressentie très tôt, comme le montre
la lecture des délibérations du conseil municipal, de
décembre 1769, juin 1774 et mars 1779. Au lendemain de la
Révolution, les eaux du torrent sont détournées pour être
déversées dans un "pré-marais" où celles-ci, après s'être
dépouillées des boues, pierres et graviers, s'écoulent en
pente douce dans la rivière. Par une délibération en date du
11 avril 1797, le citoyen Jean François Phaloze,
Ingénieur-géographe, est chargé d'effectuer une étude de la
situation et des travaux nécessaires pour remédier au danger
qui résulterait pour le bourg de chutes d'eaux importantes.
Il proscrit la construction de tous barrages et gabions, qui
en cédant, auraient contribué à noyer le village. Une de ses
propositions consistait à créer un nouveau lit au ruisseau
en passant le plus loin possible du village en le
contournant : proposition irréalisable à l'époque, car d'un
coût trop élevé pour les finances de la commune. Le village
subissait toujours les excès des eaux, comme en 1856, où des
inondations avaient mis en danger la propriété publique.
Avant cette date, le cours d'eau traversait le village dans
un lit irrégulier, d'une profondeur inégale, mais
généralement peu différente du niveau du sol environnant. A
la suite de cette dernière inondation, la municipalité fit
procéder à la rectification de ce lit qui fut creusé à une
profondeur de quatre vingt centimètres et enserré entre deux
talus inclinés, garnis d'un revêtement en gros cailloux. Des
prises d'eau, destinées à assurer l'irrigation des jardins
et des prairies, étaient pratiquées au moyen de bouches
ouvertes dans le talus du ruisseau en aval desquelles était
immédiatement placée une vanne amovible en planche épousant
la forme en "V" du ruisseau, destinée à surélever légèrement
le niveau de l'eau en face de la prise, Des canalisations
assuraient le remplissage des bassins et des serves. Une
douzaine de ponts et de passerelles individuelles
permettaient d'accéder aux habitations, donnant au village
une note bucolique. Mais ce tableau idyllique cachait,
surtout en période de basses eaux d'été, des nuisances dues
à la décomposition des détritus, eaux de vaisselles,
matières organiques qui s'amassaient dans le lit à ciel
ouvert du ruisseau. Régulièrement, son lit sera sérieusement
endommagé à la suite d’inondations comme en 1924, en 1930,
et surtout en 1931. En 1960, une nouvelle inondation due à
l'obstruction de certains ponts par des troncs d'arbres et
divers matériaux, déversa des flots de boue qui pénétraient
dans les maisons et dévalaient dans les rues du village...
En 1963, un projet ambitieux fut réalisé par la municipalité
de Virieu : l'assainissement du village par un réseau de
tout à l'égout destiné à collecter les effluents des fosses
d'aisances, eaux ménagères, tout ce qui jusqu'à cette époque
se déversait dans le lit à ciel ouvert du ruisseau. En même
temps fut réalisée la couverture du torrent par un système
de canalisation en béton. Cette tache dura dix huit mois.
Pour empêcher le charroi des matériaux arrachés aux coteaux,
deux ouvrages d'art en béton furent édifiés en 1974 à la
sortie des gorges. Ils ont permis depuis cette date de
supprimer, normalement, toutes nouvelles velléités de la
part du torrent. Le ruisseau de Vaugelas n'a pas seulement
été un facteur de risques ; il permettait, jusqu’aux années
1960, de faire fonctionner, un moulin à huile de noix, une
scierie. De plus, il assurait l'alimentation du lavoir
municipal construit en 1896. Et ! ...surtout, c'était le
plus merveilleux terrain de jeux et d'aventures qui ait fait
rêver des générations d'enfants. Louis FOURNIER .
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Aidez à faire venir les sables de façon simple :
Prélevez-en un là où vous êtes, tout simplement !
Depuis le sable
des moraines, en passant par celui des torrents, des lacs,
des rivières, des fleuves, des grottes, des déserts, des
bords de mers, jusqu'au sable fossile des cavités
subaquatiques, à l'exception du sable de construction, je vous invite
à prélever 1/2 litre de sable à l'endroit où vous êtes : 2
poignées de sable pour faire venir internationalement la
matière première nécessaire pour réaliser le diamant
destiné à aller coiffer le projet "Le Solitaire... des
marées" et rassembler les sables de toutes les mers du
monde pour ce projet.
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Comment ?
Faites-vous
photographier en train de prélever vos
2 poignées de
sable.
Ensuite, envoyez votre prélèvement
et la photo
de votre collecte
à l'adresse indiquée.
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Détail
N'attendez pas de partir à l'autre bout du monde pour
participer. Le sable qui est à côté de chez vous est
intéressant à prélever au regard de quiconque habite de
l'autre côté de la planète et inversement. Aidez à les faire
venir !
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