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Jean-François Aillet - Sculpteur / Designer - Projets en cours

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Journal de Bord

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Sable N° / 0746  collecté sur 7000

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Répartition géographique
des prélèvements

0746

"Le Solitaire... des marées"

C'est quoi ce projet ?

Prélèvement international de matière première

Sable N° / 0746 collecté sur 7000

Localisation du prélèvement : Latitude : 32° 30′ 24,99″ N / Longitude : 36° 32′ 20,92″ E
Sable collecté par
le Dr. Mohamed Gartoum, Psychiatre à l'hôpital de campagne des Forces armées royales marocaines, et MC Franck de Montleau, Professeur agrégé au Val-de-Grâce, Psychiatre au groupement médico-chirurgical français, membres de l'équipe médicale militaire internationale du camp de Zaatari, en Jordanie, au nord-est de Amman :  (Extrait de la situation : " .../... le camp de Zaatari compte aujourd'hui 23 000 personnes. Elles étaient 1 500 en août. On se prépare à en accueillir plus de 100 000. (.../... Le psychiatre n'a pas la meilleure tente. Juste devant sa porte de toile, se succèdent les hurlements des petits, accrochés aux bras de leurs mères, que les militaires vaccinent à la chaîne contre la rougeole. Le long de la fine cloison, vrombit l'unique voie d'accès au camp de réfugiés syriens de Zaatari, artère noyée de poussière, engorgée de semi-remorques, klaxons dehors. Il entre chaque jour un million de litres d'eau, bientôt beaucoup plus, dans ce rectangle clos de grillages situé à 10 km de la frontière syrienne. .../...), Jordanie, pour le projet «Le Solitaire... des marées».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils ont vraiment autre chose à faire que de s'occuper du 'Solitaire... des marées", en ce lieu et pourtant ils ont trouvé ce temps de faire cela. Je suis ému. J'en suis tellement ému que c'en est une telle leçon face à mon village... Voici quelques extraits d'une correspondance transmise entre Docteurs et Professeurs, Médecins militaires et Psychiatres militaires, extraits qui m'ont été transmis en même temps que ce prélèvement :

 

De PC à JFA : ".../... Pour percevoir la forte valeur symbolique que porte ce prélèvement, je vous joins des extraits des mails qu’il m’envoie depuis son arrivée là-bas début août .../..." :

 

De GM à PC :

 

".../... Bonjour cher ami ci-joint quelques photos du site et de l'hôpital français qui est à coté du notre en dehors de la chaleur et le vent de sable tout est parfait pour le moment, il y a 6000 réfugiées, les pathologies que j'ai trouvé pour le moment, c'est surtout les patients psychotiques chroniques sans traitement, des cas d'épilepsies et des retards mentaux et quelques cas de stress surtout chez les femmes seules avec enfants et qui ont peur de viol, surtout il y a beaucoup de jeune dans le camps, un vieux monsieur père de trois jeunes filles réfugiées de Syrie est allé à la porte de la mosquée pour proposer ses filles au mariage sans dote sans contre partie matérielle, sa seule condition c'est bien s'occuper de ses filles, ses filles ont rapidement trouvé des maris, l'imam a pris une pour son fils et les deux autres parmi les gens qui étaient dans la mosquée, ça se passe bien je travaille sans interprète et ça se passe bien avec mes amitiés et un grand bonjour à ton équipe GM 15/08/2012  .../…"

 

"…/... C'est bien notre hôpital et le camp des réfugiés Azatari, on a reçu aujourd'hui la visite de monsieur Laurent Fabius, on lui a présenté l'hôpital marocain, il y a beaucoup de drame, les conditions d'hébergement sont difficiles, en plus de la chaleur et de la poussière, j'ai vu aujourd'hui des blessés par balle qui ont traversé la frontière et ont été amené chez nous pour des soins, la plupart des jeunes, blessés aux jambes, ils sont contents, malgré leurs blessures, d'être en vie, même s'ils n'ont rien amené avec eux, juste leur vie me disait un blessé. Certain dans le camp ont présenté des crises d'angoisse ne pouvant pas rester sur place en raison des conditions de vie me disant : "...même un chien dans ces conditions ne peut rester dans le camp et va chercher à partir ailleurs". C'est un camp clôturé, les gens ne peuvent pas sortir en raison des problèmes de sécurité, ci-joint un article sur le camp : les Syriens qui ont fui les violences dans leur pays sont confrontés à un rude quotidien sous les tentes de l'immense camp Jordanien de Zaatari : "J'ai mal aux yeux et au nez, et aussi à la gorge à cause de la poussière et de la chaleur", se plaint Ziad Younès, 14 ans. "Ma mère a une pneumonie et nous souffrons tous d'allergies", poursuit l'adolescent, arrivé avec sa famille dans ce camp installé par l'ONU dans le nord désertique de la Jordanie. "Tout est mal organisé ici", insiste Marwane Basti, 38 ans. Les autorités ont entamé en juillet le transfert des quelque 150.000 Syriens arrivés en Jordanie vers ce camp de 7 km2 proche de la province frontalière de Deraa, une zone rebelle dans le sud de la Syrie. Le camp abrite actuellement quelque 6.000 réfugiés, mais peut théoriquement en accueillir 120.000. A l'heure de la rupture du jeûne du ramadan, de nombreux réfugiés font la queue pour avoir leur ration: "Si vous n'attendez pas votre tour et n'arrêtez pas de crier, vous n'aurez rien", s'énerve un employé de l'ONU alors qu'un homme se plaint de la lenteur de la distribution. Observer le jeûne du ramadan sous 40 degrés pendant les interminables journées d'été n'est pas chose facile. "Dieu merci, cette fois-ci je n'ai attendu qu'une demi-heure", se réjouit Fatima Soubeihi, 38 ans, en montrant son sac plastique. A l'intérieur: du pain, une boisson sucrée, de l'eau, du fromage et de la confiture. "Certains reçoivent cinq portions de nourriture et d'autres ne reçoivent rien. Nos enfants ne peuvent pas supporter cela", déplore M. Basti, 38 ans. "Nous n'avons pas fui la mort et l'humiliation en Syrie pour être humiliés ici, je préfère encore retourner là-bas et y mourir. C'est plus facile et plus rapide", lance-t-il, à bout de nerfs. "Mon père est toujours à Deraa. J'ai envie d'y retourner et de l'embrasser au lieu d'être humilié ici", se lamente Ziad, l'adolescent malade. Une grande prison Lundi, des réfugiés en colère ont essayé de quitter Zaatari pour protester contre les mauvaises conditions de vie dans le camp, et la police anti-émeute a dû intervenir. "C'est une grande prison. Nous ne sommes pas des animaux", s'emporte Mohammed, 50 ans. "Il n'y a ni électricité, ni eau, ni téléphone. Nous sommes isolés et je ne peux pas m'enquérir de l'état de mes enfants qui combattent contre le régime en Syrie", se lamente un homme au visage couvert de poussière. Contrairement aux tentes des réfugiés, les bureaux de l'ONU et des agences humanitaires dans le camp sont reliés au réseau électrique et selon des réfugiés, les employés de ces agences disposent aussi de caravanes climatisées. Amman a récemment promis que les tentes seraient bientôt remplacées par des caravanes. Chaque jour, de nombreux Jordaniens viennent apporter de la nourriture, de l'eau, des vêtements aux réfugiés. Mais d'autres visiteurs sont, eux, source d'ennuis. "Il y a deux jours, un employé a tenté de harceler une femme qui se rendait aux toilettes. Un des proches de la femme l'a frappé. La police est arrivée, elle a emmené l'employé à l'hôpital et a arrêté l'homme", raconte Khaldoun Qaddah, un homme de 25 ans originaire de Homs (centre). Les récits de harcèlement sexuel se succèdent. Un 4x4 portant une plaque koweïtienne est entré dans le camp pour suivre une femme d'une vingtaine d'années, à qui le chauffeur a essayé de passer un numéro de téléphone alors qu'un passager la photographiait. "Nous nous sommes plaints aux autorités mais ils n'ont rien fait", déplore-t-elle, avant de s'en prendre au président syrien Bachar al-Assad. "Maudit soit Bachar, qui nous a forcés à venir ici". Avec mes amitiés GM 16/08/2012  .../…"

 

"…/... On reçoit chaque jour des blessés par balle et les victimes de tortures qui arrivent à traverser la frontière, des récits inimaginables barbares c'est une guerre ethnique entre les alaouites qui sont des chiites au pouvoir de la même ethnie que les iraniens et les sunnites qui sont considérés des citoyens de second zones exclus des études supérieurs et des hautes fonctions et qui sont repérables par leurs cartes d'identités où il y a des numéros qui permet de détecter leur appartenance ethniques et leurs religions. ICI DANS LE CAMP LA TENSION EST MAX, les gens essaient de fuir en masse et viennent réclamer des certificats médicaux comme quoi leurs états de santé ne leur permettent pas de rester dans le camp, risque majeur de violence. Avec mes amitiés GM 18/08/2012  .../…"

 

".../… C'est notre première naissance à l'hôpital, la mère est une veuve réfugiée syrienne, son mari a été tué il y a 4 mois âgé à peine de 25 ans, la femme qui est dans le reportage est la mère du mari et du père du bébé quand à l'épouse, elle est très affectée, pleurait beaucoup et en silence, ne sait pas ce qu'elle va devenir elles ont appelé le nouveau né qui est une fille HAJJAR qui signifie QUITTER leur lieu habituel de vie un choix volontaire pour rappeler leurs tragédies j'ai appris ce jour qu'elles vont sortir du camps et seront pris en charge par un organisme qui s'occupe des familles des martyres. Avec mes amitiés GM 21/08/2012 .../…"

 

MERCI
à eux, pour eux, pour HAJJAR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Aidez à faire venir les sables de façon simple :

Prélevez-en un là où vous êtes, tout simplement !

Depuis le sable des moraines, en passant par celui des torrents, des lacs, des rivières, des fleuves, des grottes, des déserts, des bords de mers, jusqu'au sable fossile des cavités subaquatiques, à l'exception du sable de construction, je vous invite à prélever 1/2 litre de sable à l'endroit où vous êtes : 2 poignées de sable pour faire venir internationalement la matière première nécessaire pour réaliser le diamant destiné à aller coiffer le projet "Le Solitaire... des marées" et rassembler les sables de toutes les mers du monde pour ce projet.

 

Comment ?

Faites-vous photographier en train de prélever vos 2 poignées de sable.
Ensuite, envoyez votre prélèvement
et la photo de votre collecte à l'adresse indiquée.

 

Détail

N'attendez pas de partir à l'autre bout du monde pour participer. Le sable qui est à côté de chez vous est intéressant à prélever au regard de quiconque habite de l'autre côté de la planète et inversement. Aidez à les faire venir !