Si vous pensez qu'il n'y a que des
hasards dans la vie, alors je crois que l'on peut dire que celui-ci est
vraiment un hasard très surprenant si l'on sait qu'un an auparavant, pratiquement jour
pour jour, je partais pour l'Allemagne au pied des montagnes de Effel pour aller y installer la
Phase 1 de l'exposition
"Peace-Action
= Gun-Cut-Up".
Une année après, le 2 juin 2007,
je me suis retrouvé amené à Guernica par Ingrid Kuschick,
anthropologue allemande, accompagné de Natacha Androusov, anthropologue
française d'origine russe et de Josu Goiri Iturrizar, basque parmi les
basques, sans qu'aucune de ces trois personnes ne soit ni informée qu'au même moment je suis en train de préparer la Phase 2 du
projet "Peace-Action = Gun-Cut-Up" avec le Centre de Recherche
Technologique des Matériaux pour organiser et mettre en oeuvre
l'exposition de la Phase 2.
Après l'Allemagne, je visais
Londres pour aller y exposer la Phase 2 de cette action...
Et voilà que ces trois-là m'amènent à Guernica... et trois jours plus
tard, sans le savoir, je me suis retrouvé, nez-à-nez, à Zaratamo,
face à Oscar Luengo, l'auteur de
"La Colina de la Muerte" devant l'histoire de Fermin Arce,
prisonnier de Mauthausen N° 4.051.
Un
an plus tôt, je faisais découper le fusil des nazis en 220 tranches
avec du sable sous-marin australien projeté à la vitesse de 2500 km/h
sous une pression de 3500 kbar et j'exposais les tranches en Allemagne
pour montrer ce que personne n'a jamais vu d'une arme de guerre.
Prochaine étape :
Présenter et exposer la Phase 2 du
projet "Peace-Action = Gun-Cut-Up" à Guernica. Projeter les films du
désarmement et de la découpe de ce fusil. Exposer les 220 tranches à
Guernica. Inclure la txalaparta et les cornes
basques dans le requiem de 110 minutes qui accompagne cette action en
hommage aux victimes de tous les conflits.
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