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Jean-François Aillet - Sculpteur / Designer - Projets en cours

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Journal de Bord

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Isabelle Schmid s'exprime sur le travail de JFA

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Répartition géographique
des prélèvements

"Le Solitaire... des marées"

C'est quoi ce projet ? 

 

Biographie

Nom : Aillet
Prénom : Jean-François
Né le 22 septembre 1961
en Normandie

Développement

Chronologique

Parcours artistique

Formations

Dossier Médicis

 

Rencontres

JFA raconte
ses rencontres avec :

Jean Moré

Mariyo Yagi

Bob Lens

Rüdiger A. Westphal

Pascal Pithois

He,Jian

Phan Kim Dien

Inge van Kann

Ryosuke Cohen

Azim Shabal Nawabi

Natacha Androusov

Kaïdin M Le Houelleur

 

Témoignages

Ils se sont exprimé
sur le travail de JFA :

Pierre-Emmanuel Muller

Pierre Jaccaud

Joël Hubaut

Francis Vallat

Christian Lambert

Renaud Bonneville

Sylvain Sauvage

Patricia Cheval

Isabelle Schmid

Céline Lacaille

 

Portrait audio
sur JFA

Jean-Bernard Hollman

 

Portrait osé
Ancêtres

Fils de marin

Témoignage d'Isabelle Schmid
Architecte EPFL

 

Je vais tenter de m'exprimer sur le travail de Jean-François Aillet et de vous témoigner sa vocation de sculpteur. J'écrirai en guise d’avertissement que je vous parle en tant qu’architecte et bien que l’on trouve des points communs entre l’œuvre architecturale et la création plastique, le parallèle n’est pas toujours rigoureusement exact.

Le monde de la production est aujourd’hui si diversifié qu’il semble difficile dans les arts plastiques comme dans la création architecturale de manier des concepts de typologie avec précision, de travailler avec des règles érigées comme des grammaires qui soient un véritable support de l’idée comme cela s’est fait jusqu’aux environs du XVIIIe siècle.

Dans les deux domaines, sculpture et architecture, on peut imaginer que pour chaque création il existe une continuité entre la pensée - qui comprend la culture dans laquelle elle évolue - la construction - en tant que présence des techniques - et la société - comprise comme support d’un programme.

Si l’on retrouve ces concepts très généraux dans le travail de Jean-François Aillet, on remarquera aussi qu’il donne une très forte prépondérance aux lieux géographiques. Il les resitue dans notre système terrestre et planétaire, les étudie individuellement jusqu’à percevoir l’énergie dont ils sont chargés. Cette énergie, il va tenter de la condenser dans l’œuvre, dans chaque détail jusqu’à former sa propre miniature.

Le lieu devient le moteur de la création. Ses derniers projets en cours posent par exemple le problème des marées, des mouvements journaliers en un même lieu. Il étudie les variations d’amplitudes et ramène ce phénomène à des dimensions perceptibles, visible à travers des formes géométriques simples et transparentes.

Les différentes maquettes d’étude que j’ai pu voir sont toujours placées dans un site naturel. Exécutées dans de grandes dimensions, ces sculptures ont un certain pouvoir physique, car elles organisent une pratique de l’espace, influencent et guident le promeneur. En créant des volumes, Jean-François Aillet délimite une portion de l’espace et le rend identifiable en tant que lieu.

Aujourd’hui, Jean-François Aillet se trouve confronté à des problèmes de construction et de mise en œuvre. Il est conscient que le choix des matériaux constitue une base importante sur laquelle s’établit la consistance formelle de ses sculptures, car forme et construction sont inévitablement liées.

Son travail se caractérise par une recherche patiente et laborieuse des phénomènes physiques de la terre et de leur retranscription dans le monde de la sculpture. Il s’agit d’une démarche non seulement de plasticien mais de philosophe.

Depuis maintenant six ans que je connais Jean-François Aillet, il me semble que son engagement dans le domaine des arts plastiques devient de plus en plus croissant et qu’il développe des thèses méritant un aboutissement.

Depuis une année sa création semble être non pas freinée mais elle supporte le handicap d’un manque de soutien matériel et intellectuel.

En tant que jeune artiste se vouant entièrement à sa profession, je pense que Jean-François Aillet n’a rien à protéger si ce n’est une certaine part d’idéalisme qui représente son capital d’énergie.

Je m’engage à témoigner de sa vocation et me permets d’insister en sa faveur sur son besoin d’obtenir une aide. Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à son travail.

 

Isabelle SCHMID
Architecte E.P.F.L.
École Polytechnique Fédérale de Lausanne.
Lauréate de la biennale de Venise en 1985.
Extrait d'une lettre adressée à feu Marcel Bleustein-Blanchet,
Président-fondateur de la Fondation de la Vocation,
pour témoigner des raisons de la candidature de JFA
aux bourses de la Vocation, en 1985.

Genève
Suisse, 1985.

 

   

 

Prélèvement international de matière première

Intention : Faire rassembler le plus rapidement possible, par 7000 personnes à travers toute la planète, 7000 sables de toutes les mers du monde afin de faire venir la silice nécessaire pour réaliser le diamant destiné à aller coiffer le projet "Le Solitaire... des marées" et concevoir une place publique destinée à rassembler les sables de toutes les mers du monde autour de ce projet.