L'Anthropologue Natacha Androusov en Amazonie
Biographie de Natacha Androusov : Natacha Androusov est
ethnologue et réalisatrice de films documentaires. Née à Paris en
1976, elle est diplômée de la Sorbonne et de l’Université Paris 7.
Son intérêt pour les médecines traditionnelles et le chamanisme
l’ont amené à séjourner plusieurs fois et pour de longs mois en
Amérique Centrale et en Amérique du Sud (Mexique, Guatemala, Pérou,
Equateur, Bolivie). Depuis 2000 elle se rend régulièrement en
Amazonie afin d’étudier le chamanisme et les plantes médicinales,
elle a vécu parmi les Indiens Quechua, Wampis et Shuar (qui sont
connus sous le nom de Jivaros). En 2002 elle a tourné son premier
film documentaire sur l’Ayahuasca, une plante utilisée par les
chamanes d’ Amazonie. Ce film “Ayahuayra, voyage dans l’esprit du
vent” a été sélectionné au Bilan du Film Ethnographique en 2004, il
a également fait l’objet de plusieurs conférences et projections en
milieu universitaire et associatif. Entre 2004 et 2007 elle a
travaillé au département d’Anthropologie, Ethnologie et Sciences des
Religions de l’Université Paris 7 et a été chargée de recherche pour
le laboratoire d’Ethnologie des Mondes Contemporains. Depuis 2006
elle est membre de Txoke ! (en tant qu’anthropologue visuelle),
Association Européenne professionnelle pour la Recherche, la
Sauvegarde et la Promotion de la Culture matérielle et immatérielle.
Actuellement elle prépare un second film documentaire sur les
rituels de guérison dans le Nord du Pérou et sur l’usage du San
pedro, un cactus sacré déjà utilisé rituellement à l’époque des
Incas.
Chamane Shuar Amazonie
Natacha Androusov présente :
"Ayahuayra, voyage dans
l'esprit du vent"
SYNOPSIS
Natacha Androusov : "Don Juan est guérisseur, il vit
au Pérou dans la forêt amazonienne. Son savoir, ses pouvoirs et ses
chants de guérison, lui ont été révélé par l'esprit de l'Ayahuasca:
"la liane de l'âme", une plante à partir de laquelle est tirée une
décoction du même nom. Héritée de ses ancêtres, sa médecine puise
ses racines dans le chamanisme des Indiens de la forêt."
Présentation du film et intention
de l'auteur :
"Ayahuayra, voyage dans l'esprit
du vent" est le fruit d' "itin-errances" et de recherches
ethnographiques sur le chamanisme commencées en 1999 lors d'un
travail de terrain en Amazonie péruvienne."
"Sorte de songe Amazonien,
le film est à la fois une rencontre avec un guérisseur et une plante
sacrée pour les Indiens : l'Ayahuasca. L'Ayahuasca est utilisée depuis
des millénaires par des tribus d'Amazonie, elle joue aujourd'hui un
rôle central dans la médecine traditionnelle à des fins initiatique,
thérapeutique et divinatoire."
"Les personnages centraux du film
sont l'Ayahuasca et un guérisseur. Issu de la culture métisse il vit
à la périphérie de la ville d'Iquitos, îlot urbain perdu au coeur de
la forêt, à l'embouchure du fleuve Amazone. Le coeur du film repose sur la
rencontre avec cet homme, qui nous introduit à son monde."
"Comme un
face à face, le film traduit la relation de l'auteur avec le
guérisseur: entre questionnements et apprentissage, le tout imprégné
de l'amitié qui s'est créée."
"C'est tout d'abord une approche à
tâtons du monde chamanique amazonien, vécue également à travers des
patients guéris ou en cours de traitement. Le film aborde la méthode
thérapeutique du guérisseur tout en recueillant ses réflexions sur
le monde."
"Sans vouloir expliquer ou
traduire sa pensée, mais en fonctionnant plutôt par interrogation,
chaque réponse nous fait rebondir sur une question. Ainsi nous cheminons, jusqu'au
moment où les mots deviennent insuffisants, et laissent place à
l'expérience qui a motivée la réalisation de ce film : le rituel
nocturne de l'Ayahuasca."
"Les mots ne sont plus parlés mais
chantés. Nous ne sommes plus dans
l'exploration intellectuelle mais guidés par d'autres sens."
Petite-fille du sculpteur Vadim
Androusov, petite-fille d'un médecin-marin de la marine nationale,
arrière arrière petite-fille du célèbre archéologue et mondialement
connu
Henri Schliemann, découvreur du
trésor de Troie au XIXe
siècle, cette anthropologue et ethnologue qu'est Natacha Androusov
est pour le moins surprenante.
Prendre son sac à dos, comme elle
a pu le faire au sortir de la Sorbonne, pour s'en aller vivre parmi
les Indiens Quechua, Wampis et Shuar (connus sous le nom de
Jivaros), n'est pas franchement commun. Voila une trajectoire qui
force, pour le moins, le respect et l'admiration.
Rencontrée en juin 2007
►
en Biscaye, après la 1ère
Rencontre Internationale Spéciale "Le Solitaire... des marées", elle
est allée me faire une collecte sur le bord de la Cantabrique :
collecte
►
N°0118.
Nous nous sommes recroisés
ensuite à Paris, au retour d'un périple de 3000 km en Allemagne, où
je lui ai fait part de cette
►
Marche Maritime de 2000 km.
Collecte N°
0118
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