www.aillet.com

Jean-François Aillet - Sculpteur / Designer - Projets en cours

Accueil | Biographie | Sculpture | Design | Actualité | Dossier de presse | Plan de site | Contact

Base de données

 

Journal de Bord

Qui ? | Quoi ? | Où ? | Quand ? | Comment ? | La grande question ? | Stockage | Évènements

Pierre-Emmanuel Muller s'exprime sur le travail de JFA

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

31 32 33 34 35 36 37 38 39 40

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

61 62 63 64 65 66 67 68 69 70

Répartition géographique
des prélèvements

"Le Solitaire... des marées"

C'est quoi ce projet ? 

 

Biographie

Nom : Aillet
Prénom : Jean-François
Né le 22 septembre 1961
en Normandie

Développement

Chronologique

Parcours artistique

Formations

Dossier Médicis

 

Rencontres

JFA raconte
ses rencontres avec :

Jean Moré

Mariyo Yagi

Bob Lens

Rüdiger A. Westphal

Pascal Pithois

He,Jian

Phan Kim Dien

Inge van Kann

Ryosuke Cohen

Azim Shabal Nawabi

Natacha Androusov

Kaïdin M Le Houelleur

 

Témoignages

Ils se sont exprimé
sur le travail de JFA :

Pierre-Emmanuel Muller

Pierre Jaccaud

Joël Hubaut

Francis Vallat

Christian Lambert

Renaud Bonneville

Sylvain Sauvage

Patricia Cheval

Isabelle Schmid

Céline Lacaille

 

Portrait audio
sur JFA

Jean-Bernard Hollman

 

Portrait osé
Ancêtres

Fils de marin

Témoignage de Pierre-Emmanuel Muller
Rédacteur en Chef

Pierre-Emmanuel Muller, 19 août 2001, face au scribe de la Tapisserie de Bayeux.

 

"Le Solitaire des marées : diamant humain..."

 

Il est trois heures du matin et Jean-François parle encore. Il parle en anglais, du mieux qu’il peut. Son interlocutrice est hollandaise. Elle plisse les yeux du fait de sa concentration. On plisse souvent les yeux à trois heures du matin. Jean-François lui parle de son projet, de ses projets. Ses mains s’activent, parlent avec lui. Il marque une pose et son regard est fixe sur le lointain. Son interlocutrice saisit l’occasion et se redresse : “Synergie !” dit-elle, comme s’il s’agissait de la conclusion d’une démonstration. A Jean-François qui la regarde, elle précise : “It’s amazing !”. A travers l’anglais artistique de Jean-François, comme de nombreux autres avant elle, elle a été touchée. Touchée par l’humanité du projet, la vigueur des idées et la passion qui animent cet homme, créateur de son temps, citoyen du monde et noctambule.

Aujourd’hui, pour le grand public, l’art est forcément abstrait, douloureux. L’art est certes nécessaire, mais on s’est fait une raison : ce n’est pas pour “nous”. Cela sans parler des artistes. Êtres étranges venus d’ailleurs, ils enfantent de leurs créations on ne sait où et les livrent telles que au public. Jean-François Aillet, lui, a voulu aller au devant du public. Véritable charmeur de serpents, il vient au milieu de la foule et dépose son “Solitaire... des marées” à ses pieds. A peine a-t-il ouvert sa panière à projets qu’une étrange mélodie s’élève.

Un public sceptique se laisse amadouer. Au fond, rien n’est plus logique. Pourquoi une oeuvre qui véhicule idées et rêves ne serait-elle pas l’occasion de débats et discussions ?

Il ne s’agit pas de décrier une quelconque forme d’art ou d’en valoriser l’une par rapport à l’autre. Il est plutôt question de souligner la démarche d’un homme. Au lieu d’imposer son travail ou de le déclarer oeuvre d’art devant l’éternel, l’artiste peut ouvrir un dialogue et s’ouvrir à la critique faisant ainsi preuve d’humilité mais aussi de courage.

Nombreux sont ceux qui ont annoncé, avec l’avènement du numérique, l’arrivée d’une nouvelle forme d’art. Jean-François Aillet a montré que c’est plutôt d’une nouvelle forme de dialogue avec l’art qu’a accouché l’ère des réseaux.

Jean-François a également su tirer profit du potentiel humain de l’Internet. Tout comme ses travaux jettent des ponts entre les disciplines, les cultures et les continents, Jean-François a tout naturellement mis à contribution le réseau des réseaux pour fédérer entre eux des hommes et des femmes du monde entier.

D’abord mis en ligne par un breton, le site Web du “Solitaire... des marées”, véritable quartier général fédérant tous les autres travaux, a été visité par des internautes des quatre coins du monde, apportant, à leur façon, leur pierre à l’édifice. Comme le dit Jean-François lui-même, ils ont tous donné “un peu de leur aura”. Une québécoise a offert un plan de la place Jacques-Cartier à Montréal pour qu’une mise en situation du “Solitaire” puisse être faite. D’autres ont présenté le projet aux commerçants de la place.

Pourquoi cette adhésion massive ? Peut-être parce que le projet de Jean-François opère un curieux mécanisme de levier. Au départ, l’observateur voit dans son travail quelque chose de simple et facile d’accès. On s’y avance comme dans une mer que l’on sait peu profonde et translucide. Puis, à mesure que l’on découvre, on se rend compte que les flots sont plus tumultueux qu’il n’y paraît, que l’eau s’agite quand on la regarde. On se laisse prendre par la main, entraîner par le raisonnement, on appréhende les nuances et les ingéniosités. Tout se dévoile petit à petit. On mesure alors, étonné nous-même d’en être arrivé là, la richesse et l’ambition d’un projet comme le “Solitaire... des marées”. On se prend alors à lire dans l’intelligence comme dans un livre ouvert. En pleine mer, porté par les flots, le spectateur est conquis et savoure son plaisir.

Le levier a fonctionné. Le public s’est élevé de lui-même, simplement en approchant le projet, en suivant le fil d’une pensée qu’il a faite sienne. Jean-François réussit le pari fou de rendre l’art accessible sans le galvauder, sans le parer d’oripeaux fantasques et disgracieux. Il fait de chacun un artiste, recréant l’œuvre à mesure qu’il la contemple.

Au départ étincelle dans l’esprit d’un seul homme, le “Solitaire... des marées” a su fédérer derrière lui tant et tant d’internautes, de citoyens d’ici et d’ailleurs. Tous portent un peu du projet, tous se sentent solidaires et proches de l’œuvre. A eux tous elle s’impose comme une évidence. Depuis bien longtemps déjà, cette oeuvre est réalisée dans le cœur de bien des hommes. Depuis bien longtemps déjà, le “Solitaire” n’est plus tout seul et il a démarré.

 

Pierre-Emmanuel MULLER
Rédacteur en Chef
Magazine francophone des Internautes modernes

 
 

0083

Collecte N° 0083

 

 

Prélèvement international de matière première

Intention : Faire rassembler le plus rapidement possible, par 7000 personnes à travers toute la planète, 7000 sables de toutes les mers du monde afin de faire venir la silice nécessaire pour réaliser le diamant destiné à aller coiffer le projet "Le Solitaire... des marées" et concevoir une place publique destinée à rassembler les sables de toutes les mers du monde autour de ce projet.